jeudi 19 août 2010

À l’abordage avec Jack Sparrow

Deuxième jour au Busker’s festival. Nous partageons l’affiche avec Solrise, un groupe qui fait à peu près la même chose que nous (soit un reggae rock roots). Ils ont un matériel de pro, une énorme banderole exhibant leur nom et des enceintes qui envoient la purée (le bois, ou je ne sais quoi, mais qui l’envoient loin). Marine et moi nous sentons un peu seules au milieu de tout ça, mais au moins le son est-il excellent. Pas mal de gens s’arrêtent pour nous écouter. Parmi eux, un monsieur tout nu qui se plante devant nous comme si de rien n’était (test de concentration ultime), un fan qui a fait s’éterniser une séance photo pour le plaisir de coller sa joue luisante le plus longtemps possible contre celle de Marine, des grand-mères qui hochent la tête en signe d’approbation (rock n’roll), des punks qui passent leur chemin sans un battement de piercing (pas rock n’roll) et notre fan numéro un, un beau conducteur de taxi-vélo qui a assisté à nos trois sets en entier (et comme il est tatoué de partout, cela nous fait repasser du côté rock n’roll). Un joli moment donc, avec qui plus est, un vrai pied de micro… Grosse évolution technique nous permettant de nous déhancher un peu, sans toutefois arriver à la cheville du chanteur qui nous précédait.

Ce sosie de Johnny Depp dans Pirates des caraïbes a en effet enflammé la Rambla à coup de danse suggestive. Après le concert et quelques verres, il était un peu moins glam (cf. photos by night). Ceci dit, ayant nous aussi terminé assises sur un trottoir comme les adolescentes attardées que nous sommes (parfois/rarement), nous serions malvenues de nous en moquer. Du coup le lendemain, nous décidons de laisser une nouvelle chance au capitaine de notre soirée. Verdict : 4 jours à dessiner, gratouiller et chanter avec lui. Preuve qu’entre Marine et le reggae, il n’y a qu’un papier de cigarette roulée. 

Pendant...

Après...
Et d'autres photos du festival en vrac

Et notre ami Tim, public assidu et fervent défenseur de la cause animale. Il nous aura presque rendues vegan (deux jours).

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