mardi 14 septembre 2010

"Tu connais-tu...

...le festival country-western de Saint-Tite ? Non ? Pour vrai ? Faut qu’tu y aille j’te jure, tu vas capoter ben raide, c’est l’plus gros du Canada»  Phrases entendues au hasard d’un cours de guitare*

Si nous avons traversé l’océan pour nous rapprocher du monde des cowboys, nous pouvons bien traverser la Mauricie pour le toucher du doigt. Quoi que ce soit l’inverse en ce qui concerne Marine (cf. ce joli tatouage improvisé sur son presque-sein par un cowboy superstar après le rodéo).

Avec François Bernier, notre meilleur ami du Québec, nous enfourchons donc Serpanthère, notre monture à quatre roues (mais l’année prochaine on aura une vraie moto de cowboy, ou un cheval, ou une caravane, ou un mobile-home-bus, un vrai truc de country quoi). On rempli le coffre de bière, on trouve des chapeaux adaptés (puisque dans les ruelles de St Tite, le taux de portage est proche des 99%, rapport au soleil surement), Marine revêt sa robe-nappe à carreaux et hop hop, on infiltre ce monde
parallèle.

Ici point de tong (ce qui au passage en québécois veut dire string, gare au malentendu si l’on demande à quelqu’un de l’enlever), mais des bottes pointues à tous les coins de rue. Pas de tecktonik mais de la danse en ligne dans la country-thèque. Des rodéos sur chevaux sauvages, du sauvetage, des taureaux en furie, des hommes à la ceinture de bière qui te pleurent sur l’épaule en te parlant de leurs déboires conjugaux, des gros moteurs, des gros colons parfois (chercher la définition québécoises sur les photos). Bref, une sorte de Disneyland à franges qui nous a captivées, capturées en un coup de lasso.


*(note pour plus tard : vous parler très vite de ces cours de guitare, qui en eux même valent bien un détour de clavier).

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