dimanche 22 août 2010

Le GPS c'est complètement has been

Pour faire Barcelone – Paris on peut :

a) Prendre un vol low-cost orange (cf. article du 7 août). Durée moyenne : 3h
b) Prendre un train de nuit et roupiller bercés par l’odeur délicate des pieds de notre voisin d’à côté (puisque évidemment ses petons taille 46 pendouillent au milieu du couloir). Durée moyenne : 11h
c) Faire du covoiturage et en parler pendant la moitié du trajet (puisque cette pratique écolo est tout de même notre principal point commun). Durée moyenne : 10h
d) Faire Barcelone-Aix en voiture, Aix-Nice puis Nice-Cannes en train, Cannes-Aix en covoiturage, Aix-Royan en voiture, Royan-Saumur puis Saumur-Paris en train. Durée moyenne : 34h

Vous vous doutez bien qu’en toute logique nous avons opté pour le dernier choix. Notre amie Camille, organisatrice du Busker’s festival, quitte Barcelone avec sa jolie Twingo rose, après six ans de relation fusionnelle. Mes cordes, Marine et moi avons donc décidé de la soutenir un peu dans cette épreuve. Nous lui avons écrit une chanson tout d’abord (vidéo dans le post du 10 août), avons chargé son coffre (enfin surtout elle) P et avons embarqué pour un Road-trip en zigzag.

Après six heures d’embouteillages entre Barcelone et Aix, dont quelques balades à pieds sur l’autoroute, une petite danse improvisée sur The time of my life dans une station service, Camille nous lache à Aix TGV pour le week-end. RDV lundi matin. D’ici là je fais ce que je veux (enfin surtout ce qu’elle veut puisque malheureusement je n’ai pas vraiment ma note à jouer)… Nous avons hésité longtemps, mais finalement, sommes parties à Nice retrouver des amis et prendre un peu de soleil… C’est ce que je pensais jusqu’à ce que samedi matin, une pluie torrentielle nous réveille. Il paraît que cela arrive trois jours dans l’été. C’est plus rare que les feux d’artifices, mais chanceuses que nous sommes, NOUS Y ETIONS ! En même temps, heureusement. Le soleil, la peau bronzée et luisante, c’est dépassé tout cela, c’est comme les GPS.

Oui, parce que ma chère co-pilote et moi-même nous retrouvons donc comme prévu lundi matin pour rejoindre Royan, où nos chemins doivent se séparer. Après 4 petites heures de sommeil, nous nous apprêtons à passer une journée merveilleuse ensemble, à surfer sur le bitume, guidées par une carte du 20ème siècle où les autoroutes sont encore tracées en pointillés. Début du périple, un retour du 15 août sur l’A8. Verdict : 4 heures pour faire Aix-Montpellier. Aventurières dans l’âme, nous bifurquons vers Millau. Quitte à ne pas avancer, autant que le paysage soit joli (souvenez-vous de cette merveilleuse chanson de Barbelivien, «quitter l’autoroouuuute… » , n’oublions pas qu’il s’agit d’un blog à vocation musicale;).

A nous les petites pauses barbotage au bord des lacs, les petites pauses déjeuner, les petites pauses pipi, les petites pauses goûter, les petites pauses essences, les petites pauses photos, on fait des pauses, des petites pauses, encore des petites pauses… Verdict 2: 14h de route pour rejoindre Royan, de nuit, crevées mais mortes de rire. A défaut d’avoir le sens de l’orientation, nous avons le sens de l’humour, et ça, ça vous sauve un road-trip. 

à 16h, on a un peu appuyé sur le champignon...
Et puis, il y a eu une montée...

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